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Commentaires

1. Le jeudi 22 février 2007 à 15:07, par Tlön

Il m'a même semble que Compagnon "démontait" complètement la thèse de Sara Guindanien insistantt sur le fait qu'il y a au départ "air de famille". J'aimerais bien savoir ce qu'on en pensé les autres auditeurs.

2. Le jeudi 22 février 2007 à 16:07, par Daniel

"un enregistrement (malheureusement très mauvais)"... Dommage que le collège de France, ne postcast pas les séminaires... Merci d'en donner la transcription ! (Il y a les cours, malgré tout, on ne va pas que se plaindre...)Votre travail est remarquable !!!

3. Le vendredi 23 février 2007 à 01:35, par writ

Tlön : tu veux dire que Antoine Compagnon démonte la thèse de Sara Guindani avec l'argument de l'air de famille, ou qu'il démonte une idée d'air de famille présent au départ, idée venant de Sara Guindani ? J'avoue que je ne souviens du coup plus très bien qui amène le premier cette idée. Il me semble toutefois que c'est Antoine Compagnon (profitant de la citation de Barthes), et que Sara Guindani y acquiesse et surenchérit (notamment en parlant de l'atavisme).

En fait cette histoire d'air de famille est une question bien distincte de celle traitée par Sara Guindani, et en même temps ce n'est pas "hors champ", alors c'est embarrassant. J'ai eu l'impression qu'elle ne savait pas trop quoi faire de cette "objection" qui ne se présentait pas tout-à-fait comme une objection, mais qui dé-range un peu l'ordre de son propos.

4. Le vendredi 23 février 2007 à 10:31, par Gillette

Je crois que l'atavisme soit la forme ontologiquement plus "fondée" de cet air de famille mentionné par Antoine Compagnon, et si la ressemblance à soi-même est perdue chez Proust, c'est précisément parce que il y a cette ressemblance à qlqchs qui nous précède et qui nous survit. Donc je ne crois pas que les deux "thèses" soient en contradiction mais plutôt qu'elles se complètent mutuellement...

5. Le vendredi 23 février 2007 à 16:47, par sejan

Je partage partiellement le sentiment de Tlön. La critique de Compagnon a été nette et sévère, mais pas globale. L'occultation dans l'exposé du fil conducteur "air de famille" pointe un manque réel, mais ne déséquilibre pas ce qui a été présenté, l'appauvrit seulement. J'ai été plus sensible à la critique - qui m'a semblé tout à fait fondée- de l'interprétation trop restrictive, hors phénomène amoureux, de la non reconnaissance d'Albertine par Saint-Loup, d'autant que la maladresse dans sa réponse de Sarah G. m'a paru souligner à quel point elle se sentait prise à contrepied.

6. Le dimanche 25 mars 2007 à 16:17, par Bart

Beaucoup des analyses de Sara semblent inspirées par JP Montier qui a travailler sur la photographie, Proust et Barthes (en ligne). Mais pour Sara comme pour Montier, il est facheux de limiter l'étude de cet aspect à Barthes : c'est un peu court. En ce cas, l'erreur me semble-t-il de Sara a été de limiter à un aspect l'usage de la photographie (la méconnaissance des êtres), aspect qui dans la Recherche, peut être renversé.

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