Nous avons lors des séances précédentes que le temps était venu d'un retour, non pas à une morale de Proust dans le sens d'une règle de conduite (même si l'on pourrait dans cette perspective adopter la règle "Travaillez tant que vous avez de la lumière"), mais comme enquête et investigation de soi-même.

Pour cela, j'avais proposé le passage où le narrateur pleure en apprenant les préférences sexuelles de Saint-Loup, sans trouver d'explication à ses larmes.
Il y a un conflit entre la raison et les systèmres moraux, une opposition entre le rationnel et l'intuitif.

Il faut ici introduire une note de prudence. En effet, Albertine disparue est un livre inachevé dont la publication est posthume. C'est un texte répétitif, parfois lassant, qui présente les défauts que Proust reprochait à Péguy: l'eau bout à cent degrés, il est inutile de le dire de dix façons différentes. [1]
Ce ressassement aurait pu être amendé sur les épreuves que Proust corrigeait abondamment. L'analyse du passage concernant Saint-Loup nous laisse interloqué, cela ne serait peut-être pas le cas si nous disposions du texte définitif.
Il faut donc être prudent, éviter d'être trop catégorique.

L'instinct de moralité

Aujourd'hui, les neurosciences nous confirment qu'il existe un sens moral rationnel et un sens moral intuitif. Celui-ci est le plus profond, le plus souterrain, le plus ancien. Selon les biologistes, le raisonnement moral n'est que la pointe de l'iceberg. Les philosophes réfléchissent sur la morale spéculative, qui n'est que cette pointe. Les biologistes la comparent à un cornac monté sur un éléphant. Les philosophes s'intéressent au cornac (selon les biologistes), peut-être que les poêtes s'intéressent à tout l'éléphant.

Cela renvoie à toute une tradition, au débat classique entre l'inné et l'acquis, entre Rousseau et Kant. Il s'agit peut-être d'un débat dépassé depuis longtemps. En tout cas, la réflexion de La Recherche du temps perdu porte sur les deux.
Ainsi, durant sa maladie, Bergotte fait appel à plusieurs médecins qui lui proposent différents remèdes; il choisit parmi ceux-ci: il y a un instinct physiologique:

Il y a dans notre corps un certain instinct de ce qui nous est salutaire, comme dans le cœur de ce qui est le devoir moral, et qu’aucune autorisation du docteur en médecine ou en théologie ne peut suppléer.[2]

Voilà encore une sentence. Il y a un instinct moral du cœur comme il y a un instinct physique du corps. On sait d'instinct comment soigner son corps.

A la fin du Temps retrouvé, le narrateur nous livre ses réflexions à propos du livre à venir, le livre à venir.

Quant au le livre intérieur de signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour la lecture desquels personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistait en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous.

C'est une tâche devant laquelle la plupart recule:

Aussi combien se détournent de l’écrire! Que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là! Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du Droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct.

«plus de génie, c’est-à-dire d’instinct»: on se rappelle la note dans Sésame et les Lys: la morale instinctive de l'artiste, c'est l'instinct de conservation de son talent.

Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder.

Il y a conflit entre le devoir moral inné et l'intelligence. La Recherche comporte d'ailleurs de nombreux passages où le narrateur cherche à se justifier.

Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier.[3]

On trouve dans ses lignes une dimension morale prescriptive. L'artiste possède en lui un instinct qu'il doit reconnaître en lui et suivre.
La nature de cette morale est innée, a priori, acquise. Proust déplace les termes du débat, il s'agit ici d'une morale interne, qui consiste à suivre ses impératifs intérieurs.

Lorsque j'étais à New York un livre m'est passé entre les mains: Proust was a neuroscientist. Je ne l'ai pas acheté car le titre m'a donné l'impression de n'être là que pour attraper le client. J'ai eu tort (on a toujours tort de ne pas acheté un livre). Je sais qu'il est à la mode de parler de livres qu'on n'a pas lus, mais je n'en suis pas encore là, donc j'attendrai de l'avoir lu pour vous dire ce qu'il en est.

La morale de l'artiste est une morale de l'identité, du Moi, du self. Le Moi est le fondement de toute morale. Le narrateur s'interroge souvent sur cette identité, en particulier quand il réfléchit sur le sommeil, un peu à la manière de Montaigne. C'est dans le chapitre 6 du livre II, De l'exercitation. Montaigne raconte une chute de cheval qui lui a fait perdre connaissance. Il rapporte les gestes que ses compagnons lui ont dit qu'il a faits, sans qu'il s'en souvienne :

Ce conte d'un événement si léger est assez vain, n'était l'instruction que j'en ai tirée pour moi ; [...][4]

On pourrait dire pour le Moi. L'événement est si troublant que Montaigne s'observe et le commente longuement.

Je m'étale entier: c'est un skeletos[écorché, académie] où, d'une vue les veines, les muscles, les tendons, paraissent, chaque pièce en son siège. L'effet de la toux en provoque une partie; l'effet de la pâleur ou battement de cœur une autre, et douteusement.
Ce ne sont mes gestes que j'écris, c'est moi, c'est mon essence.[5]

Ce récit est ouvert par une comparaison entre le sommeil et la mort, comparaison que l'on retrouve dans Proust:

Ce n'est pas sans raison qu'on nous fait regarder à notre sommeil même pour la ressemblance qu'il a de la mort.
Combien facilement nous passons de la veille au dormir! Avec combien peu d'intérêt [dommage] nous perdons la connaissance de la lumière et de nous!
A l'aventure pourrait sembler inutile et contre nature la faculté du sommeil qui nous prive de toute action et de tout sentiment, n'était que, par celui-ci, nature nous instruit qu'elle nous a pareillement faits pour mourir que pour vivre et, dès la vie, nous présente l'éternel état qu'elle nous garde après celle-ci, pour nous y accoutumer et nous en ôter la crainte.[6]

Le sommeil nous est donné par la Nature pour nous apprendre à mourir.
On trouve également de nombreuses pages du sommeil comme perte du moi et expérience de la mort dans Proust. Je prendrais pour exemple les nuits profondes de Doncières, et surtout les réveils:

On appelle cela un sommeil de plomb ; il semble qu’on soit devenu soi-même, pendant quelques instants après qu’un tel sommeil a cessé, un simple bonhomme de plomb. On n’est plus personne. Comment, alors, cherchant sa pensée, sa personnalité comme on cherche un objet perdu, finit-on par retrouver son propre moi plutôt que tout autre ? Pourquoi, quand on se remet à penser, n’est-ce pas alors une autre personnalité que l’antérieure qui s’incarne en nous ? On ne voit pas ce qui dicte le choix et pourquoi, entre les millions d’êtres humains qu’on pourrait être, c’est sur celui qu’on était la veille qu’on met juste la main. Qu’est-ce qui nous guide, quand il y a eu vraiment interruption (soit que le sommeil ait été complet, ou les rêves, entièrement différents de nous) ? Il y a eu vraiment mort, comme quand le cœur a cessé de battre et que des tractions rythmées de la langue nous raniment. Sans doute la chambre, ne l’eussions-nous vue qu’une fois, éveille-t-elle des souvenirs auxquels de plus anciens sont suspendus. Ou quelques-uns dormaient-ils en nous-mêmes, dont nous prenons conscience ? La résurrection au réveil – après ce bienfaisant accès d’aliénation mentale qu’est le sommeil – doit ressembler au fond à ce qui se passe quand on retrouve un nom, un vers, un refrain oubliés.[7]

Compagnon note en parenthèses et en souriant : «les tractions de la langue»: ces comparaisons médicales nous rappelle est bien informé par son milieu familial...
Ce passage décrit un phénomène de mémoire. Pendant un moment de latence on n'est plus personne. Et puis on se reconnaît, on reconnaît ce qui nous entoure. C'est l'expérience du ressaisissement, celui du "nom sur le bout de la langue", dont j'avais parlé l'année dernière, mais dans un autre contexte. Je n'avais pas alors ce passage à l'esprit. C'est une image qui revient à plusieurs reprises chez Proust.

Bref. La réflexion proustienne est davantage du côté de l'éléphant, et donc assez loin des réflexions des philosophes kantiens et de la morale spéculatives.

Différentes approches

En 1953, Jacques Nathan fit paraître un livre intitulé La morale de Proust qui terminait le cycle commencé dans les années 20 en concluant que Proust était plutôt immoral. Plus exactement, il identifiait deux morales, une morale dans les textes écrits avant 1914, qui affirmait la rédemption par l'art, et une seconde morale, pendant et après la guerre, plus moralisante. Cette thèse est aujourd'hui démodée; on a dit aussi qu'elle était fausse car elle reposait sur l'idée de deux livres fondus en un.
Jean-Yves Tadié écrivait en 1983: «Les rapport de la littérature et de la morale ne touche guère les lecteurs des années 80».
Entre ces deux dates, 1953 et 1983, le thème de la morale chez Proust ne fut guère étudié.
Un livre de Malcolm Bowie — vous vous souvenez de Malcolm Bowie, je l'avais évoqué ici l'année dernière alors que je venais d'apprendre sa mort la veille — reprend la leçon inaugurale qu'il a prononcée en prenant la chaire Maréchal Foch de littérature française à Oxford (il y a d'ailleurs succédé à Jean-Yves Tadié). Cette leçon s'intitulait, en 1994, The morality of Proust.

De 1983 à 1994, la réflexion a donc repris. Il s'agit cette fois d'une moralité analysée sous l'angle de la conduite de soi, d'une éthique dans le sens d'une ascétique, qui s'élabore à travers des malentendus et des reconnaissances, comme l'expérience du réveil au moment de retrouver son corps.

A.La perplexité
Où trouver ces moments de moralités, ces moments où, comme au réveil, on se considère de l'extérieur, comme un objet (soi-même comme un autre, a écrit Paul Ricœur)? Dans les moments d'interlocution, les moments où l'on est interloqué, abasourdi, pour utiliser ce mot qui vient de l'argot et qui signifie abasourdi. Ce sont dans ces situations de perplexité qu'il faut chercher les moments où l'on a l'impression de se percevoir soi-même comme autre.
Il s'agit de moments où le narrateur se surprend en train de ne pas exister dans le regard de l'autre.
Un exemple nous est donné quand le narrateur publie son premier article dans Le Figaro (dans Albertine disparue). C'est un passage qui a été élaboré très tôt et qui a mis longtemps à trouver sa place, qui bouge dans les brouillons avant de trouver la bonne place.
Le début est une expérience de reconnaissance, découvrir son nom imprimé pour la première fois. On se souvient de l'aphorisme de Baudelaire dans ''Mon cœur mis à nu: «Le jour où le jeune écrivain corrige sa première épreuve, il est fier comme un écolier qui vient de gagner sa première vérole.» Baudelaire se moque ici gentiment du côté intime et grave du moment où l'on se rencontre comme auteur.
Le narrateur se rend chez les Guermantes pour observer l'effet de cet article sur ses voisins. Or ils vont le renvoyer à son néant, à une impression de zéro. C'est une expérience très pascalienne. Le narrateur se débrouille pour mentionner son article:

A propos d’Elstir je l’ai nommé hier dans un article du Figaro. Est-ce que vous l’avez lui? — Vous avez écrit un article dans le Figaro? s’écria M. de Guermantes avec la même violence que s’il s’était écrié: «Mais c’est ma cousine.» — Oui, hier. — le Figaro, vous êtes sûr? Cela m’étonnerait bien. Car nous avons chacun notre Figaro, et s’il avait échappé à l’un de nous l’autre l’aurait vu. N’est-ce pas, Oriane, il n’y avait rien.» Le duc fit chercher le Figaro et se rendit qu’à l’évidence, comme si, jusque-là, il y eût eu plutôt chance que j’eusse fait erreur sur le journal où j’avais écrit. «Quoi? je ne comprends pas, alors vous avez fait un article dans le Figaro? » me dit la duchesse, faisant effort pour parler d’une chose qui ne l’intéressait pas.[8]

On rencontre la phrase favorite de M. de Guermantes, «Mais c’est ma cousine.». Il est clair que tout cela ne les intéresse pas, il s'agit d'une scène du trouble de l'identité. On pense à Pascal: «S'il se vante, je l'abaisse; s'il s'abaisse, je le vante, et le contredis toujours, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible.»[9] Cette scène intervient à la suite d'un double malentendu, et est l'occasion d'une double reconnaissance. En effet, le narrateur en venant chez les Guermantes a suivi une jeune fille sur laquelle il s'était trompé puisqu'il s'agissait de Gilberte.

B. Deux pistes à écarter
La première serait de faire un retour à une morale tiède et bien-pensante. Cette tendance se rencontre chez certains lecteurs de Proust comme chez certains lecteurs de Montaigne: ils cherchent dans Proust des recettes pour "la bonne vie". Alain de Bottom a ainsi publié en 1997 Comment Proust peut changer votre vie, ou comment adopter une approche proustienne de l'existence. C'est un type de lecture édificatrice. C'est une lecture possible, mais qui ne permet pas d'approcher la perplexité.

La deuxième piste à ne pas emprunter est celle de la philosophie morale. On a assisté au cours des vingt dernières années, et notamment aux Etats-Unis, à un retour à la littérature. L'idée est que la littérature permet mieux d'apprendre comment vivre la vie bonne que la philosophie.
Pourquoi et comment est-on parvenu à cette conclusion? Il s'agit d'une critique des courants qui ont dominé la philosophie morale, c'est-à-dire d'une part de Descartes et de la philosophie métaphysique, d'autre part des philosophes utilitaristes américaines qui oppose le devoir et l'intérêt, l'impératif catégorique et l'utilitarisme.
Les philosophes américains se sont lassés de ce dilemme et se sont tournés vers les Grecs, vers Aristote, pour trouver les principes de bonne vie.
Richard Rorty, qui est mort en 2007, écrivait qu'on se détourne de Kant et plus généralement de l'impératif catégorique. On recherche une réflexion sur le Bien et le Mal qui ne soit pas une tentative d'établir une philosophie morale. La lecture d'Henry james et de Proust devient un exercice spirituel. Le roman a remplacé la religion depuis deux siècles.» (citation précise à retrouver).
Colin McGinn pense pour sa part que «le monde de la fiction est le monde idéal dans lequel partir pour des explorations éthiques.»

On trouvait déjà ces idées chez Proust. Le narrateur doutait déjà de l'intérêt de l'impératif catégorique dans la vie. Cette idée est illustrée juste après l'exécution de M. de Charlus à laquelle Brichot, présenté comme un professeur de morale (ce qui n'est pas innocent), participe. Brichot relate le plaisir qu'il prenait au discussion avec M. de Charlus:

Songez que j’ai appris par lui que le traité d’éthique où j’ai toujours révéré la plus fastueuse construction morale de notre époque avait été inspiré à notre vénérable collègue X... par un jeune porteur de dépêches. N’hésitons pas à reconnaître que mon éminent ami a négligé de nous livrer le nom de cet éphèbe au cours de ses démonstrations. Il a témoigné en cela de plus de respect humain ou, si vous aimez mieux, de moins de gratitude que Phidias qui inscrivit le nom de l’athlète qu’il aimait sur l’anneau de son Jupiter Olympien. Le baron ignorait cette dernière histoire. Inutile de vous dire qu’elle a charmé son orthodoxie. Vous imaginez aisément que, chaque fois que j’argumenterai avec mon collègue à une thèse de doctorat, je trouve à sa dialectique, d’ailleurs fort subtile, le surcroît de saveur que de piquantes révélations ajoutèrent pour Sainte-Beuve à l’œuvre insuffisamment confidentielle de Chateaubriand. De notre collègue, dont la sagesse est d’or, mais qui possédait peu d’argent, le télégraphiste a passé aux mains du baron «en tout bien tout honneur» (il faut entendre le ton dont il le dit).[10]

(Le télégraphiste est un signe sexuel qui court les pages de La Recherche. En 1908, Proust avait demandé à Albufera de lui faire rencontrer un jeune télégraphiste, afin d’en obtenir des renseignements pour un «livre» auquel il travaillait.)
Le discours et les actes de Brichot illustrent la contradiction entre la philosophie et la conduite de la vie. Brichot rappelle Bouteiller, le personnage de Barrès dans Les Déracinés, mais Barrès était bien plus virulent dans sa critique de la morale kantienne. Bouteiller menait une vie d'opportuniste contraire à ce qu'il enseignait aux jeune gens.

Il s'agit là d'un topos de la critique de la philosophie morale. On le trouve sous d'autres formes, par exemple celle du philosophe amoureux. Ce topos est évoqué de façon voilée à propos des statues de Notre-Dame-des-Champs: «Le sculpteur avait aussi narré certaines anecdotes relatives à Aristote et à Virgile».[11]. Cette anecdote est bien connue, il s'agit d'Aristote à quatre pattes, cornaqué par la courtisane Campaspe à qui il avait reproché de détourner l'empereur Alexandre de ses devoirs. Proust a sans doute rencontré ce fabliau dans Emile Mâle. Campaspe s'était vengée en séduisant le philosophe. Le philosophe ne s'était pas démonté et avait conclut: «Combien un jeune prince doit se défier de l'amour puisqu'un vieux philosophe comme lui s'y laisse prendre».

Il existe donc toute une tradition de débauche à travers le télégraphiste ou la courtisane, en contrepartie d'un éloge de la sagesse grecque.

On rejoint ici Montaigne, qui citait la courtisane Laïs: «Je ne sais quels quels livres, disait la courtisanne Lays, quelle sapience, quelle philosophie, mais ces gens-là battent aussi souvent à ma porte qu'aucuns autres.»[12]

Montaigne aura autant servi à Proust qu'Epicure.

(Hum. J'ai un doute sur cette dernière phrase. Je ne suis pas sûre de ne pas faire un contresens. je corrigerai éventuellement).


La version de sejan.


Notes

[1] «C'est le reproche que l'on pouvait faire à Péguy, [...] d'essayer dix manière de dire une chose, alors qu'il y en a qu'une.» préface à Tendres stocks, in Essais et articles, in Pléiade 1971, p.616

[2] La Prisonnière, Clarac t3, p.185

[3] Le temps retrouvé, Clarac p.879, p.879-880

[4] Michel de Montaigne, Les Essais, Arléa (2002) édition établie et présentée par Claude Pinganaud, p.279

[5] Ibid, p.280

[6] Ibid, p.275

[7] Du côté de Guermantes, Clarac t2, p.88

[8] La Fugitive, Clarac t3, p.583

[9] Blaise Pascal, Pensées, fragment 121 édition Brunschvicg

[10] La Prisonnière, Clarac t3, p. 328-329

[11] Du côté de chez Swann, Clarac t1, p.151

[12] Michel de Montaigne, Essais, Livre III chapitre IX ou op.cit. p.714