Première intervention de l'après-midi : bien entendu je m'endors, et mes notes sont quasi illisibles. Compte-rendu plus que léger, donc.

***
Cassiodore est le premier à traiter les sept psaumes comme une unité spéciale. Ce sont les psaumes 6, 31, 37, 50, 61, 127, 142.
Ils sont sept, car nous sommes purifiés de nos péchés de sept manières (le baptême, le martyre, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain, l’intercession des saints et la pratique de la charité).

Les sept psaumes jouissent d'une grande popularité au Moyen-Âge, ils font partie de la liturgie depuis l'époque carolingienne.
Augustin a prié les sept psaumes dans le mois précédant sa mort.

Aux sept péchés correspondent les sept peuples chassés de la Terre promise.

Pierre d'Ailly a une explication différente de celle de Cassiodore : aux sept psaumes correspondraient les sept échelons à gravir pour être sauvé.
1. la peur du châtiment
2. la douleur de l'office
3. l'espérance du pardon
4. l'amour de la pureté
5. le désir de la patrie céleste

Et voilà, je n'ai pas noté la suite, (vu les ratures sur mon cahier, j'ai dû m'endormir) je ne connaîtrai pas la fin, je ne gravirai pas les derniers échelons. J'avoue que ce qui m'a plu dans cet exposé, c'est cette obsession du chiffre sept, les explications, les correspondances… Le conférencier venait de Prague et parlait avec un accent prononcé, ce qui ajoutait de l'exotisme à l'affaire.


Epilogue : l'intervenant a trouvé ces quelques notes et complété les échelons en commentaire. Grâce lui soit rendue!
6. la méfiance de sa propre vertu
7. l'exultation de la joie éternelle