C'est l'inconvénient de surfer : j'apprends régulièrement, et souvent bien après, la mort d'un auteur qui m'est précieux. Ce soir, il s'agit de Stéphane Mosès, mort le 1er décembre 2007.
Je l'avais découvert avec L'Ange de l'histoire: Rosenzweig, Benjamin, Scholem. C'est dans ce livre, bizarre détour, que j'ai lu Borgès pour la première fois.

La page qui m'apprend cette mort est une recension d'Un retour au judaïsme, livre d'entretiens avec Victor Malka et visiblement sorte d'autobiographie. Je note le nom d'Haïm de Volozhyn, dont le livre L'âme de la vie, m'attend depuis plusieurs années dans ma bibliothèque. Je l'ai commencé une fois, mais il fait partie de ces livres mystiques qu'on hésite à lire dans le RER: les transitions entre la lecture et la vie quotidienne prennent trop d'énergie.
(Haïm de Volozhyn était le maître de Lévinas.)