Identification des citations de la fille
Par VS, lundi 6 avril 2009 à 23:51 :: Camus, Renaud :: rss
Si clair leur incarnat léger / Qu’il voltige dans l’air, assoupi de sommeils touffus.Stéphane Mallarmé, Après-midi d'un faune, "Eglogue" (mis en musique par Claude Debussy).
Renaud Camus, Théâtre ce soir, p.35
Chez Mallarmé, les vers se présentent ainsi :
Si clair,-----------------------------------------------
Leur incarnat léger, qu’il voltige dans l’air
Assoupi de sommeils touffus.
Ô Corse aux cheveux plats, que ta France était belle / Au grand soleil de Messidor!Auguste Barbier, L'Idole
Ibid, p.35
La ponctuation et les majuscules ont été modifiées :
Ô Corse à cheveux plats ! que ta France était belleDéjà cité dans Journal d'un voyage en France, p.247
Au grand soleil de messidor !
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Toutes les passions s'éloignent avec l'âge, / L'une emportant son masque et l'autre son couteau. / Comme un essaim chantant d'histrions en voyage / Dont le groupe décroît derrière le coteau…Victor Hugo, Tristesse d'Olympio, mis en musique par Victor Massé (1822-1884)
Ibid, p.36
Un point a remplacé une virgule.
Toutes les passions s'éloignent avec l'âge,-----------------------------------------------
L'une emportant son masque et l'autre son couteau,
Comme un essaim chantant d'histrions en voyage
Dont le groupe décroît derrière le coteau.
Toujours il y eut cette rumeur, toujours il y eut cette langueur…Saint-John Perse, Amers
Ibid, p.37
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Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles / Les ayant cloués nus aux poteaux de couleursArthur Rimbaud, Le Bateau ivre
Ibid, p.38
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Le temps léger s'enfuit sans m'en apercevoirPhilippe Desportes, Les amours de Cléonice
Ibid, p.38
Déjà présent dans Été, p.44
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Eurotas, Eurotas, que font ces lauriers-roses / Sur ton rivage en deuil par la mort habité ?Casimir Delavigne, Aux ruines de la Grèce païenne
Ibid, p.39
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La vie est plus vaine une image / que l' ombre sur le mur./ Pourtant l'hiéroglyphe obscur / qu' y trace ton passage…Paul-Jean Toulet, Contrerimes, 70
Ibid, p.40
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Et le bleu Titarèse, et le golfe d’argent / Qui montre dans ses eaux, où le cygne se mire, / la blanche Oloossone à la blanche Camyre.Alfred de Musset, La nuit de Mai
Ibid, p.41
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Que Paris était beau à la fin de septembre !Guillaume Apollinaire, Alcools, "Vendémiaire"
Ibid, p.42
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comment disais je il y a des yeux par lesquels je n'ai pas vu des foules sans moi se sont jetées sur des pierres des vérités sans moi ont trouvé le bout de leur chaîneJacques Roubaud, Signe d'appartenance
Ibid, p.43
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Tranquilles, cependant, Charlemagne et ses preux / Descendaient de la montagne et parlaient entre eux.Alfred de Vigny, Nuit pyrénéenne, "Cor III"
Ibid, p.43
variante: «Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.»
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Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine…André Chénier, La jeune Tarentine
Ibid, p.44
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Tout puissants dans nos grands gouvernements militaires, avec nos filles parfumées qui se vêtaient d'un souffle, ces tissus, nous établîmes en haut lieu ces pièges à bonheur.Saint-John Perse, Anabase, chant IV
Ibid, p.44
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Les chevaux de la Mort commencent à hennir. Ils sont joyeux, car l'âge éclatant va finir.Victor Hugo, Toute la lyre, "A Théophile Gautier"
Ibid, p.45
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Que de grâces, Bon Dieu! Tout rit dans Luxembourg !Jean de La Fontaine, Sonnet II
Ibid, p.46
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La joie venait toujours après la peine.Guillaume Apollinaire, Alcools, "Le pont Mirabeau"
Ibid, p.47
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Ne pourrons-nous jamais, sur l'océan des âges, / Jeter l'ancre un seul jour?Lamartine, Le Lac
Ibid, p.47
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Ô fraîcheur, ô fraîcheur retrouvée parmi les sources du langage!…Saint-John Perse, Vents
Ibid, p.48
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La douleur de ta fille au tombeau descendue, / Par un commun trépas / Est-ce là quelque dédales, où ta raison perdue ne se retrouve pas?François de Malherbe, Consolation à M. du Perrier
Ibid, p.49
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Amants, heureux amants, voulez-vous voyager? Que ce soit aux rives prochaines.Jean de La Fontaine, Fables, livre IX, fable 2, "Les deux pigeons"
Ibid, p.50
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Au lieu que toi, sublime enceinte, / Tu es couleur du temps :/ Neige en Mars ; roses du printemps… / Août, sombre hyacinthe.Paul-Jean Toulet, Contrerimes, 33
Ibid, p.51
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Je verrai les chemins encor tout parfumés / Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés ?Jean Racine, Iphigénie, Acte IV, scène 4
Ibid, p.52
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Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, / Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?Jean Racine, Bérénice, Acte IV scène 5
Ibid, p.53
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L'Aufide a débordé, trop plein / de morts et d'armes. La foudre au Capitolin / tombe, le bronze sue et le ciel rouge est terne. / En vain le grand pontife a fait un lectisterne / et consulté deux fois l'oracle sibyllin…José Maria de Hérédia, Les trophées, "Rome et les Barbares"; Après Cannes
Ibid, p.54
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On jase dans tout le district / De nos mains désunies. / Songe à mon coeur fidèle et strict, / A sa peine infinie.René Chalupt, L'infidèle
Ibid, p.56
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Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes / Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.Marcelline Desbordes-Valmore, Les roses de Sâadi
Ibid, p.57
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Ah Dieu! que la guerre est jolie / Avec ses chants, ses longs loisirs…Guillaume Apollinaire, L'adieu au cavalier
Ibid, p.57
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Donne-lui tout de même à boire, dit mon père…Victor Hugo, La Légende des siècles, XLIX
Ibid, p.58
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C'est pourtant vrai qu'elle lui dit: «Paul, je vous aime!» / À bord de la «La Ville de Permambuco».Henry Jean-Marie Levet, Cartes postales, "Afrique occidentale"
Ibid, p.59
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Laissez-nous savourer les rapides délices / Des plus beaux de nos jours…Lamartine, Le Lac
Ibid, p.60
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Mille chemins ouverts y conduisent toujours…Jean Racine, Phèdre, acte I, scène III,
Ibid, p.61
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C'est la verte douceur des soirs sur la Dordogne, / Écoutez, les Gascons: c'est toute la Gascogne!Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Acte IV, scène III
Ibid, p.62
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Ombre, que l'ombre efface…Paul-Jean Toulet, Contrerimes, 12
Ibid, p.63
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«Ce que vous avez là dans votre assiette ne figure pas sur la carte.»Henri Michaux, Un certain Plume, "Plume au restaurant"
Ibid, p.64
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Divague ma Folie, enfante pour ma joie / Un consolant enfer peuplé de beaux soldats, / Nus jusqu’à la ceinture, et des frocs résédas / Tire d’étranges fleurs dont l’odeur me foudroie.Jean Genet, Le Condamné à mort
Ibid, p.65
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Rien n'est jamais acquis à l'homme.Louis Aragon, La Diane française
Ibid, p.66
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Et plus tard un ange, entrouvrant les portes, / Viendra ranimer, fidèle et joyeux, / Les miroirs ternis et les flammes mortes.Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, "La mort des amants"
Ibid, p.66
Ce poème fut souvent mis en musique, et notamment par Gustave Charpentier, Debussy, Luis de Freitas Branco.
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Que sont mes amis devenus / Que j'avais de si près tenus / Et tant aimés ?Rutebeuf, Que sont mes amis devenus
Ibid, p.67
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Nous avançâmes au milieu de ce qui porte un nom / et que nous avions appris à nommer.
Ibid, p.68
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Au moment de plonger dans les vagues du songe / Tu sembles hésiter.Jean Cocteau, Plain-Chant
Ibid, p.69
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Très haut amour, s'il se peut que je meure / Sans avoir su d'où je vous possédais, / En quel soleil était votre demeure / En quel passé votre temps, en quelle heure / Je vous aimais...Catherine Pozzi, "Ave"
Ibid, p.70
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La Treizième revient… C’est encore la première.Gérard de Nerval, Chimères, "Artémis".
Ibid, p.71
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Sur un fangeux hiver, Douve, j'étendrai, / Ta face lumineuse et basse de forêt…Yves Bonnefoy, Du mouvement et de l'immobilité de Douve, "Le seul témoin, VI"
Ibid, p.72
Coquille ou variation? La version gallimard poésie page 72 donne "j'étendais"
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C'était l'heure divine où, sous le ciel gamin / Le geai gélatineux geignait dans le jasmin.René de Obaldia, Innocentines, "Le plus beau vers de la langue française"
Ibid, p.73
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Connaissez-vous Henri Suso ? / Ruysbrock surnommé l’Admirable ? / et Joseph de Cupertino / qui volait comme un dirigeable ?Max Jacob, Derniers poèmes, "Connaissez-vous Maître Eckart?"
Ibid, p.74
Déjà cité dans Journal d'un voyage en France, p.356
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Et d'abord, je t'ai reconnue, Thalie!Paul Claudel, Première ode, "Les Muses"
Ibid, p.75
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Ô combien de marins, combien de capitaines / Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines…Victor Hugo, Oceano Nox
Ibid, p.76
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Et la garde qui veille aux barrières du Louvre / N’en défend point nos rois…François de Malherbe, Consolation à M. du Perrier
Ibid, p.76
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Que ton éternité nous frappe et nous accable, / Dieu des temps, quand on cherche un peuple dans du sable!Alphonse de Lamartine, La Chute d'un ange
Ibid, p.77
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Aux accords d'Amphion les pierres se mouvaient, / Et sur les monts thébains en ordre s'élevaient.Boileau, Art poétique, chant IV
Ibid, p.78
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Le soir, comme d’un cerf la fuite vers la source / Ne cesse qu’il ne tombe au milieu des roseaux, / Ma soif me vient abattre au bord même des eaux.Paul Valéry, Charmes, "Fragments du Narcisse"
Ibid, p.79
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Mon âme a son secret, ma vie a son mystère.Félix Arvers, Mon âme a son secret, ma vie a son mystère.
Ibid, p.81
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Des comme vous le siècle en a plein ses tiroirs…Louis Aragon, Roman inachevé
Ibid, p.82
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Je ne me sentis plus guidé par les haleurs.Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre
Ibid, p.83
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Et plus que l'air marin la douceur angevine.Joachim du Bellay, Heureux qui comme Ulysse…
Ibid, p.84
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Et moi je lui tendais les bras pour l'embrasser…Jean Racine, Athalie, acte II, scène 5
Ibid, p.86
variante: «Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser.»
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Au bord tristement doux des eaux je me retire.Jacques Davy du Perron, Au bord tristement doux des eaux je me retire.
Ibid, p.87
Déjà cité dans Journal d'un voyage en France, p.43
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Mon enfant, ma soeur, / Songe à la douceur / D'aller là-bas vivre ensemble!Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, "L'invitation au voyage"
Ibid, p.88
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Toi que l’on dit qui bois de cette eau presque absente, / Souviens toi qu’elle nous échappe et parle-nous…Yves Bonnefoy, Pierre écrite, "Une voix", p.248 edition Gallimard poésie
Ibid, p.90
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Par qui sont aujourd'hui tant de villes désertes ? / Tant de grands bâtiments en masures changés ? / Et de tant de chardons les campagnes couvertes, / Que par ces enragés ?François de Malherbe, Fragments d'une ode à M. le cardinal de Richelieu
Ibid, p.91
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Lorsque je serai mort depuis plusieurs années, / Et que dans le brouillard les cabs se heurteront, / Comme aujourd’hui (les choses n’étant pas changées)…A.O. Barnabooth, "Vœux du poète"
Ibid, p.92
Commentaires
1. Le mardi 7 avril 2009 à 10:04, par lecteur
2. Le mardi 7 avril 2009 à 17:36, par sejan
3. Le mardi 7 avril 2009 à 21:34, par Patrick
4. Le dimanche 8 août 2010 à 20:41, par Patrick
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