Appel à souscription pour les Livres rouges de Jean-Paul Marcheschi
Par VS, jeudi 20 mai 2010 à 00:13 :: Marcheschi, Jean-Paul :: #1488 :: rss
Le site de la SLRC, rénové, nous annonce sans plus de précision une lecture de Jacques Roubaud dans les ateliers de Jean-Paul Marcheschi le 26 juin.
(A ce propos, je ne peux que vous recommandez chaleureusement le catalogue des Fastes contenant des poèmes inédits.)
Je pars à la recherche d'informations supplémentaires sur le site du peintre — en vain — mais j'y découvre ceci :
La Galerie Plessis et les Editions du Phâo ouvrent une souscription en faveur de la publication intégrale des volumes de la Bibliothèque des Livres Rouges - 1981-2010 - de Jean-Paul Marcheschi.
(A ce propos, je ne peux que vous recommandez chaleureusement le catalogue des Fastes contenant des poèmes inédits.)
Je pars à la recherche d'informations supplémentaires sur le site du peintre — en vain — mais j'y découvre ceci :
La Galerie Plessis et les Editions du Phâo ouvrent une souscription en faveur de la publication intégrale des volumes de la Bibliothèque des Livres Rouges - 1981-2010 - de Jean-Paul Marcheschi.
Paraphrasant encore un coup Mallarmé, on pourrait dire que tout, chez Marcheschi, existe pour aboutir à un dessin. Mais il n'est même pas besoin de paraphraser. Car le mythe fondateur et final, étrangement de la part d'un peintre (qui convoque, il est vrai, tous les styles et toutes les traditions, comme tous les moyens d'expression, de l'encre de Chine à la merde, du foutre à l'or) c'est ici, au-delà du dessin, le Livre. Chaque dessin, chaque chose vue, chaque minute vécue n'est jamais, dans cette œuvre, qu'une page d'un livre à venir: un de ces beaux livres reliés de rouge vif, couleur du sang qui bat, où nous serons un jour, et le bonheur; où nous sommes déjà, puisque toute leur alchimie, ludique et obstinée, vise à combler la béance qui nous sépare d'eux, et les signes du monde.
Renaud Camus, Chroniques achriennes, p.135
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.