L'accueil fait à ce livre [Le Miroir de la mer] par ses pairs ne manqua pas de toucher Joseph Conrad et de le surprendre quelque peu, car, depuis dix ans qu'il était entré dans la carrière littéraire, il n'avait pas connu pareille bonne fortune. Il en marquait son impression, à sa manière quelque peu sarcastique, dans une lettre à son ami John Galsworthy, dès octobre 1906:

«Kipling m'écrit une petite lettre enthousiaste. Voici venir l'âge des miracles. L'âge du "Times Book Club" aussi. La fin du Monde s'annonce.»

G. Jean-Aubry, préface du Miroir de la mer de Joseph Conrad, p.23, éd Sillage (2005)