Une heure moins vingt. Je rentre de cruchons un peu étonnants (n'avons-nous pas parlé de politique, comme s'il n'y avait pas d'autre sujet plus sérieux), j'entends ceci (de mémoire):

«26 juin. J'entreprends avec le calme et le courage qui conviennent un livre de six cents pages. Quelle n'est pas ma surprise de rencontrer mon nom à la sixième ligne, puis à la septième, puis à la page suivante. Il s'agit du journal 2010 de Renaud Camus qui a entendu par hasard ces Boudoirs[1] dont apparemment il ignorait l'existence et qui s'interroge sur les raisons qui ont produit notre éloignement. Son nom est pour moi associé à Onslow, peut-être parce qu'ils sont tous deux auvergnats.»



Et quelle n'est pas ma surprise d'entendre le nom de Renaud Camus sur France Musique en allumant la radio machinalement.

Notes

[1] Journal lu chaque samedi par Gérard Pesson