Par VS,
vendredi 14 septembre 2012 à 10:11 :: Tabucchi, Antonio
Pereira se leva et prit congé. Au revoir père António, excusez-moi si je vous ai fait perdre votre temps, la prochaine fois je viendrai me confesser. Tu n'en as pas besoin, répliqua le père António, pense d'abord à commettre quelque péché et viens ensuite, mais ne me fais pas perdre mon temps inutilement.
Antonio Tabucchi, Pereira prétend, p 151 (Folio imprimé en 1998)
Par VS,
vendredi 14 septembre 2012 à 10:06 :: Tabucchi, Antonio
Eh bien, dit Pereira, Marinetti est un salaud, il a commencé par chanter la guerre, il a fait l'apologie des carnages, c'est un terroriste, il a salué la marche sur Rome, oui, Marinetti est un salaud, et il faut que moi, je puisse le dire. Va en Angletterre, dit Silva, là tu pourras dire tout ce que bon te semble, tu auras un tas de lecteurs. Pereira termina la dernière bouchée de son filet. je vais au lit, dit-il, l'Angleterre est trop loin.
Antonio Tabucchi, Pereira prétend, p.68 (Folio imprimé en 1998)