(2) Man konnte diesen Greis sast jeden Tag früh und spät in seiner Werkstätte arbeiten sehen. Er hatte einige Jahre glücklich leben. Allein seine Frau war schon längt gestorben, und er blieb allein mit seinen zwei Knaben Kassim und Alibaba, die noch jung waren. Der treiffliche Man, der doch gut arbeitete, gewann nur sehr wenig, weil die Schneider dort wimmelten. Da er übrigens oft krank war, so wurde er nach und ganz arm, und man kann sagen, daß er zulezt gar nichts besaß. Als er auf seinem Sterbebette lag, da rief er seine Söhne zu sich: Meine Kinder, sagte er traurig lächelnd, mein Tod, glaube ich, ist nahe. Serh gern wollte ich euch heute ein schönes Vermögen hinerhalten.

2. Allein das ist unmöglich, denn ihr wisset, daß ich nichts habe. Entweder die Krankheiten oder die Umstände haben mein Alter geprüft, und das Beispiel eures Vaters ist eure einzige Erbschaft. Aber seid gerecht und ehrlich. Weder die Arbeit noch das Glück fehlen dem, der seine Pflichten mit Entschlossenheit erfüllt. Nicht die Armut, sondern das Laster ist zu fürchten und zu vermeiden. Kann Gott die Ungerechtigkeit segnen und belohnen? Wer liebt und achtet eine Seele, die unehrlich ist? Welche Freude gibt das Gewissen einem solchen Menschen? O meine Kinder, darf ich hoffen, daß ihr diese letzten Ermahnungen beherzigt? Sind sie ja doch wenigstens eben so nützlich un kostbar, wie die größten Schätze.

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Règles concernant le verbe, sa place dans la phrase:
Je reformule les règles le cas échéant. A titre de curiosité, je recopie la façon de traduire mot à mot, si éloignée de notre pédagogie moderne (nous sommes en 1906). L'exposé des règles est l'occasion de traduire le récit.

2. L'infinitif et le participe passé se mettent en fin de proposition, subordonnée ou principale. De ce fait, ils se placent après leurs compléments.
Ex: On pouvait voir ce vieillard travailler presque chaque jour matin et soir dans sa boutique.
Construction: On pouvait ce vieillard presque chaque jour dans sa boutique travailler voir.
Il avait quelques années vécu heureux; mais sa femme était morte depuis longtemps déjà.
Constr.Il avait quelques années heureux vécu; mais sa femme était depuis longtemps déjà morte.

3. Le verbe (au mode personnel) d'une proposition subordonnée se met à la fin de cette proposition.
Ex: Et il restait seul avec ses deux fils Cassim et Alibaba, qui étaient encore jeunes. L'excellent homme, qui travaillait pourtant bien, ne gagnait que très peu, parce que les tailleurs abondaient en cet endroit.
Constr.: qui... jeunes étaient; qui... bien travaillait; parce que ... endroit abondaient.

4. Dans une proposition subordonnée, le pronom personnel sujet doit suivre immédiatement le mot de subordination.
Ex: Comme en outre il était souvent malade...
Constr.: Comme il en outre était souvent malade...

5. Le verbe de la proposition principale (de la première si plusieurs se suivent) précède le sujet quand elle est précédée de sa subordonnée. Dans ce cas, on met ordinairement en tête so (ainsi), s'il s'agit d'une conséquence, et da (là, alors) s'il s'agit d'un fait passé (c.-à-d. après als ou nachdem) (J'ai l'impression que cette règle de "so" et "da" n'est plus suivie : désuet)).
Ex:
Comme en outre il était souvent malade, il devint (constr. ainsi devint-il) peu à peu tout à fait pauvre et l'on peut dire qu'à la fin il ne possédait rien du tout.
Lorsqu'il fut sur son lit de mort, il appela (constr. alors appela-t-il) ses fils près de lui.

6. Le verbe d'une proposition intercalée précède le sujet, même quand le sujet est je.
Ex.
Mes enfants, dit-il en souriant avec tristesse, la mort, je crois (constr. crois-je), est proche.

7. Le verbe de la proposition principale précède le sujet, quand le premier mot n'est pas le sujet. Dans ce cas on ne peut commencer par deux compléments différents.
(Aujourd'hui la règle s'énonce ainsi: le verbe de la principale est toujours en deuxième position, y compris si la première place est occupée par une subordonnée (cf. point5.)
Ex. Très volontiers aujourd'hui je voudrais vous laisser une belle fortune. Constr. Très volontiers voudrais-je vous aujourd'hui une belle fortune laisser.

8. Les mots et, ou, car, mais (und, oder, denn, aber) ne comptent pas dans la construction comme "premiers mots"; ni les négations ou les choix : ne...pas, ni...ni, etc (nicht, weder...oder).
Remarque: si plusieurs "ou" se suivent, le premier se traduit par entweder. "Mais" se traduit par aber. Quand il signifie "seulement", ou "mais malheureusement" il se traduit allein; enfin il se traduit sondern après une négation.
Ex. Mais (allein) cela est impossible, car (denn) vous savez que je n'ai rien. Ou (enweder) les maladies ou (oder) les circonstances ont éprouvé ma vieillesse et l'exemple de votre père est votre unique héritage. Mais soyez justes et honnêtes. Ni (weder) ni (noch) le bonheur ne manquent à celui qui accomplit ses devoirs avec énergie. (Ce n'est) mais (sondern) le vice (qui) est à craindre et à éviter.

9. Le verbe, dans une interrogation (directe), se met en tête suivi du sujet. On ne traduit pas il, ils, elle, elles, sujets pléonastiques.
Ex. Dieu peut-il (constr. Peut Dieu) bénir et récompenser l'injustice?

10. S'il a un mot interrogatif comme qui? quel? où? quand?, c'est par lui qu'il faut commencer. Alors, si le mot interrogatif est le sujet, il n'y a pas de changement.
Ex. Qui aime et estime une âme (qui est) déloyale?

11. Si le mot interrogatif n'est pas le sujet, on met le verbe avant le sujet (règle 7 : en deuxième position).
Ex. Quelle joie la conscience donne-t-elle à un tel homme? Constr. Quelle joie donne la conscience à un tel homme?

12. Dans l'interrogation, les mots est-ce-que se suppriment.
Ex. O mes enfants, est-ce-que je puis (constr. puis-je) espérer que vous prenez à cœur ces derniers avis?

13. On emploie quelquefois la forme interrogative pour donner un tour plus vif à une affirmation. Dans ce cas, on ajoute dans la phrase les mots ja (oui, certes) ou doch (pourtant) ou les deux à la fois.
Ex. Ils (ces avis) sont pour le moins tout aussi utiles et (aussi) précieux que les plus grands trésors: Sind sie ja doch (littér. Sont-ils certes pourtant) wenigstens eben so nützlich un kostbar, wie die größten Schätze.