Véhesse

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lundi 11 avril 2016

Panama

Je me souviens que l'excellente Exobiographie d'Obaldia parle du creusement du canal de Panama. Je ne l'ai pas sous la main, donc je ne peux citer, mais à ma grande surprise, j'y ai appris que Gauguin a participé au chantier, un chantier terrible dans l'humidité et les moustiques.

Je me souviens que le canal de Panama joue un grand rôle dans Les voyageurs de l'impériale.

Dans la série "mes amis ont du talent", je vous propose un pa(nama)stiche de Victor Hugo et un de La Fontaine.

Et une anthologie fantastique (j'en reste coite) ici: Panamanière. Bravo à tous, à ceux que je connais et ceux que je ne connais pas. Chapeau bas !

vendredi 8 avril 2016

Une âme dans la cuisine

La mystérieuse âme russe… Tout le monde essaie de la comprendre… On lit Dostoïevski… Mais c'est quoi, cette fameuse âme? Eh bien, c'est juste une âme. Nous aimons bavarder dans nos cuisines, lire des livres. Notre principal métier, c'est lecteur. Spectateur. Et avec ça, nous avons le sentiment d'être des gens particuliers, exceptionnels, même si cela ne repose sur rien, à part le pétrole et le gaz. […]
[…]
Les cuisines russe… Ces cuisines russes… Ces cuisines miteuses des immeubles des années 1960, neuf mètres carrés ou même douze (le grand luxe!), séparées des toilettes par une mince cloison. Un agencement typiquement soviétique. Devant la fenêtre, des oignons dans de vieux bocaux de mayonnaise, et un pot de fleurs avec un aloès contre le rhume. La cuisine, chez nous, ce n'est pas seulement l'endroit où on prépare la nourriture, c'est aussi un salon, une salle à manger, un cabinet de travail et une tribune. Un lieu où se déroulent des séances de psychothérapie de groupe. Au XIXe siècle, la culture russe est née dans des propriétés d'aristocrates, et au XXe siècle, dans les cuisines. La perestroïka aussi. La génération des années 1960 est la génération des cuisines. Merci Khrouchtchev! C'est à son époque que les gens ont quitté les appartements communautaires et ont commencé à avoir des cuisines privées, dans lesquelles on pouvait critiqué le pouvoir, et surtout, ne pas avoir peur, parce qu'on était entre soi. Des idées et des projets fantastiques naissaient dans ces cuisines…

Svetlana Alexievitch, La Fin de l'homme rouge, p.29-30, Actes Sud 2013

dimanche 3 avril 2016

Epiphanie

Comme je ne peux pas laisser de commentaire sur youtube et que je ne peux pas redescendre au 10 mars dans FB parce que ça plante, je poste ici l'image destinée à illustrer la traduction de Guillaume Cingal (et qui semble impliquer que "j'ai trouvé Jésus" est le début d'une blague récurrente):



(Magnet acheté à Stockholm en 2001, sur le frigo depuis. J'aime son double sens: bien sûr c'est une plaisanterie, mais sous un autre angle, celui de la foi, ce n'en est pas une. Et j'aime "the whole time" qui implique une plénitude, un plérôme).

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