Un nouvel article d’Ariel Schwarz a paru dans l’Echo républicain du mardi 24 novembre:

[…] Un appel entendu. D'abord par le conseil général d’Eure-et-Loir. Vendredi 13 novembre, Wilfried Veerna, directeur du cabinet du président, s’était clairement positionné. […]
Une posture du représentant du département à laquelle s’ajoute désormais celle du préfet d’Eure-et-Loir, Jean-Jacques Brot. Vendredi, il a indiqué que «l’Etat ne saurait se désintéresser de quoi que ce soit et en particulier du lieu où Proust vécut et dont il s’est inspiré dans son œuvre. Nous avons un devoir absolu d’agir. Un devoir professionnel mais aussi moral.» Et de révéler qu’«avec madame Naturel nous nous sommes dit qu’il était souhaitable d’élargir un tour de table à tous ceux qui peuvent être concernés par l’avenir de ce lieu prestigieux.»
Le préfet plaide pour qu’aux cotés des représentants de la Société des amis de Marcel Proust, du conseil général, de la municipalité islérienne et «pourquoi pas de la communauté de communes» prennent place des représentants de la préfecture, de la direction régionale des affaires culturelles et du conseil régional de la région Centre.
Pour «redonner de la “fraîcheur”, et ce terme n’est pas péjoratif dans ma bouche, à ce lieu qui draine des proustiens du monde entier». Jean-Jacques Brot se retrouve dans «le projet culturel et touristique du conseil général». Cependant pour faire émerger «des idées» et «dégager des moyens», il estime qu’un «calendrier de travail doit être établi». Si, à l’heure actuelle, «aucune date n’a été fixée, je souhaite que cette première table ronde ait lieu en janvier ou au plus tard en février».
Autre désir du représentant de l’Etat: «Que les participants se réunissent dans la maison de tante Léonie.» Ce vœu, le préfet l’a justifiée en soutenant que «travailler dans ce lieu stimulera les bonnes volontés».


Cet article était accompagné d’un encadré:
Le conseil d’administration de la Société des amis de Marcel Proust s’est réuni lundi 16 novembre. Une assemblée au cours de laquelle le conseil a approuvé l’idée d’une table ronde «centrée sur l’avenir du musée», a révélé vendredi Mireille Naturel, secrétaire générale. Par ailleurs, le musée a été approché par plusieurs personnalités qui, comme mécènes, seraient disposées à aider l’établissement. Tel pourrait être le dessein du ministre des Finances du gouvernement égyptien, Youssef Boutrous-Ghali. En effet, jeudi, le musée a été approché par l’un des attachés d’ambassade de la représentation égyptienne à Paris. Enfin, une sénatrice du Rhône, native d’Illiers, se serait également préoccupée par la situation de l’établissement.