Une belle pièce, mais le papier peint était un peu trop chargé. Suzanne avait dû l'acheter en Hollande: un fermier et sa femme, en costume folklorique et en sabots, dansant la gigue dans un paysage de moulins à vent. Seigneur! Il se détourna, mais son regard rencontra toujours le même décor. On dansait la gigue sur les quatre murs. Le commissaire ouvrit tout grands des yeux horrifiés. Le fermier et sa femme souriaient niaisement un millier, des milliers de fois. Il lui faudrait faire tout son possible pour se tenir éloigné des murs.

Jan Van de Wetering, Le Massacre du Maine, p.57 (Rivages noir)