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Sincèrement vôtre, Chourik de Ludmilla Oulitskaïa

Le thème du dernier bookcrossing était « les prix littéraires de l’année », et je n’ai toujours pas bien compris pourquoi quelqu’un a présenté Sincèrement vôtre, Chourik de Ludmilla Oulitskaïa. Etait-ce parce qu’elle a été élevée au rang d'officier de la légion d’honneur cette année?

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas un roman désagréable, mais il finit par en suinter un léger ennui, à l’image de la vie du personnage principal incapable de ressentir la moindre passion — mais gentil, prévenant — si gentil et si prévenant que l’on ne sait plus s’il est stupide ou saint, et que l’on en vient à penser que le terme d’idiot lui conviendrait mieux qu’au prince Mychkine.

Le ressort du récit est que Chourik est incapable de ne pas apporter de réconfort aux femmes qu’il croise, et que celles-ci attendent toujours le même genre de réconfort: du sexe. Nous sommes aux deux tiers du livre quand Chourik atteint de fièvre admet que cela n’est ni tout à fait normal, ni entièrement satisfaisant:
Il était à bout de forces après ces deux jours et ces deux nuits passés à s’occuper d’elle [d’une fillette qui a la varicelle] presque sans aucun répit, et la fatigue modifiait un peu la réalité, il flottait vers un lieu où les pensées et les sentiments se transformaient, et il prenait clairement conscience de la nullité de son existence. Il avait pourtant l’impression de faire tout ce qu’on attendait de lui… Mais pourquoi toutes les femmes de son entourage ne lui demandaient-elles qu’une seule chose: des services sexuels ininterrompus? C’était une excellente occupation, seulement pourquoi n’avait-il jamais réussi une seule fois dans sa vie à choisir une femme lui-même? Il aurait bien aimé, lui aussi, tomber amoureux d’une fille comme Alla… Comme Lilia Laskine… Pourquoi Génia Rosenweig, ce gringalet au cou maigre, avait-il pu se trouver une Alla? Pourquoi lui, Chourik, sans jamais choisir, devait-il répondre avec les muscles de son corps à toute demande insistante émanant de cette folle de Svetlana, de la minuscule Jane, et même de la petite Maria?
«Peut-être que je n’en ai pas envie? Non, c’est ridicule! Le malheur, c’est que justement, j’en ai envie… Mais envie de quoi? De les consoler toutes? Et seulement de les consoler? Mais pourquoi?»

Ludmilla Oulitskaïa, Sincèrement vôtre, Chourik, p.406. Folio 2004.
Le livre égrène les prénoms féminins et les situations les plus diverses comme autant de contes fantasques au dénouement vivement mené lorsque l’auteur semble se désintéresser du personnage secondaire.
L’intérêt principal de l'ouvrage est de laisser entrevoir en filigrane la vie soviétique: le cordonnier, le calfeutreur de fenêtres, les appartements devenant communautaires au gré des divorces et deuils, la datcha louée en banlieue de Moscou dans laquelle on s’installe pour les beaux jours, le très difficile concours d’entrée à l’université de Moscou dont les recalés s’inscrivent dans des « instituts », la difficulté de trouver un sapin à Noël, le réseau d’entraide et de connaissances qui permet de toujours trouver une solution, le racisme larvé (antisémite, anti-noir), le mépris des handicapés, les orphelinats, la difficulté de quitter la région dans laquelle on est enregistré (ce qui fait penser au servage), les communistes du monde entier qui envoient leurs enfants étudier à Moscou, le conformisme des grands responsables soviétiques qui ne peuvent admettre une fille-mère dans leur famille, etc.

Pour mémoire, parce que cela me touche, portrait d’un vieux soviétique un peu pénible en train de mourir pendant les jeux olympiques de 1980:
Mikhaïl Abramovitch se mourait d’un cancer chez lui, il avait refusé d’aller à l’hôpital. En tant que vieux bolchevick, il avait droit à des soins médicaux particuliers, mais jadis, il y a très longtemps, il avait refusé une bonne fois pour toutes les privilèges accordés par le Parti, les considérant comme indigne d’un communiste. Et ce dinosaure squelettique, sans doute le dernier de sa tribu en voie d’extinction, titubant de faiblesse et emmitouflé dans une couverture de l’armée, finissait ses jours dans un appartement empestant l’urine, un volume de Lénine entre les mains.
Deux rangées de livres poussiéreux alignés sur des étagères, des chemises en carton tenues par des bouts de ficelle, des piles de papiers froissés et gribouillés… Les œuvres complètes de Marx-Engels-Lénine-Staline, et Mao-Tsé-Toung en prime… La demeure d’un ascète et d’un fou.
Chourik s’était résigné depuis longtemps à la nécessité d’apporter au vieillard des médicaments et de la nourriture, mais les séances d’éducation politique, le véritable pain quotidien de cette vie déclinante, lui étaient insupportables. Le vieillard détestait Brejnev et le méprisait. Il lui écrivait des lettres (des analyses d'économie politique truffées de citations tirées des classiques), mais il représentait en ce monde une quantité si négligeable qu'on ne lui faisait même pas l'honneur de lui répondre, et encore moins de le persécuter. Cela le mortifiait, il se plaignait sans arrêt et prophétisait une nouvelle révolution.

Chourik posa sur la table de la nourriture provenant du buffet olympique, du fromage à tartiner étranger, des brioches d'une forme biscornue, du jus de fruit dans des cartons, et un pot de marmelade. Le vieillard considéra cela d'un air mécontent.
« Pourquoi dépenses-tu de l'argent inutilement? J'aime les choses simples, moi…
— Mikhaïl Abramovitch, pour être franc, j'ai acheté tout cela au buffet. Je n'ai pas le temps de courir les magasins.
— Bon, bon! fit Mikhaïl Abramovitch, maganime. Si tu ne me trouves pas la prochaine fois que tu viens, de deux choses l'une: ou bien je serai mort, ou bien je serai à l'hôpital. J'ai décidé d'aller à la clinique du quartier, comme tous les Soviétiques… Tu salueras bien Véra Alexandrovna de ma part. Elle me manque beaucoup, et je parle sincèrement…»

Pâte-de-fruit souffrait d'insomnie, il garda Chourik longtemps, et c'est suelment à une heure et demie du matin que le jeune homme put enfin s'effondre sur son lit.

Ibid, p.304

Les antistaliniens de la première heure

Pierre de Boisdeffre était venu assister à l'émission. J'ai évoqué le temps où il n'y avait d'antistaliniens, à Paris, autour de Malraux, que notre petite équipe de Liberté de l'esprit. Où nous passions pour des fascistes; au mieux: pour des fossiles de droite.

Claude Mauriac, Et comme l'espérance est violente, p.144 (15 mai 1975) - Grasset, 1976

Malraux, de gauche à droite

Le colonel Berger lui a apporté un surcroît de lumière, sur lequel il [Malraux] a vécu depuis lors, sans l'alimenter, son adhésion au gaullisme ayant eu au contraire pour effet d'en atténuer le rayonnement aux yeux de ceux de l'autre bord — qui avait été, si longtemps et de façon si éclatante, le sien. En ce sens Malraux servit de Gaulle et fut desservi par lui. Il lui apporta beaucoup et n'en reçut rien. Si puissant était, pour «la gauche», le préjugé antigaulliste que l'on s'y étonna de voir Malraux survivre à cette conversion. Tel est son génie (tel celui, enfin reconnu par les hommes de gauche, de de Gaulle) qu'il a gagné, à la fin, n'ayant rien perdu de son prestige s'il n'y a rien ajouté.
[...]
André Malraux est allé au feu du mépris. Le «mépris» facile de ceux qui sont «du bon côté», celui de la gauche, et qui n'assument pas le risque que Malraux a accepté: sembler trahir le peuple pour mieux le servir.

Claude Mauriac, Et comme l'espérance est violente, p.138 (29 mai 1975)

La vérité de soi

S'il [Francis Ponge] est venu au communisme, c'est par le syndicalisme, non par la maison de la culture (où il ne mit presque jamais les pieds):

— Je me suis aperçu que seuls les communistes étaient efficaces lorsqu'il s'agissait d'obtenir sur des points précis l'amélioration des conditions de travail. Obtenir, par exemple, que les secrétaires n'aient pas obligatoirement tant de feuilles dactylographiées à faire (car on en était encore là!); qu'un statut soit donné aux cadres (car on pouvait nous renvoyer d'un jour à l'autre!). Lorsque j'eus fondé ce syndicats des cadres, nous fûmes presque tout de suite 250. Puis vint la Résistance… Ce n’était pas le moment de s’en aller, à cause du danger. J’ai toujours eu tendance à me forcer à faire ce qui m’était le plus difficile. C’est mon vieux côté protestant… C’était dur, dès avant la guerre, de militer au P.C., mais cela me paraissait mériter des sacrifices… Dans la Résistance ce fut plus dur encore, mais différemment. Remarquez qu’on ne me demanda jamais alors, au Parti, de faire des poèmes patriotiques… Veuillez m’excuser de la comparaison : mais quoi ! toutes proportions gardées, on ne demande pas à un Cézanne, qui peint des pommes ou des coquillages, de faire du Detaille ou Meissonier, et on a raison…

Ce fut après la Libération, ajoute-t-il, que l’atmosphère devint pour lui et pour des milliers d’autres, intellectuels ou ouvriers, irrespirable :

— On peut plier sa nature, l’obliger à la discipline, mais pas toute une vie. Il y a un moment où ce qui était sacrifice pour une cause devient trahison pure et simple. «Bien sûr, X… est un mauvais peintre… Mais la grève des mineurs… Mais la guerre d’Indochine, nous font un devoir, etc.» On cède une fois de plus, jusqu’au moment où l’on n’en peut plus de toujours aller à contre-courant de ce que l’on sent, de ce que l’on sait, de ce que l’on croit. Il vient un moment où quelques recoupements apportent la preuve que ce n’est pas dans tel cas particulier (celui qui nous a d’abord frappé) mais dans tous les domaines, que la politique dite de la fin et des moyens est une erreur, se trompe et trompe… De proche en proche, c’est le système entier que j’ai condamné. J’ai prévenu Hervé qu’il en viendrait à siéger dans un Tribunal révolutionnaire et à réclamer des têtes. Façon comme une autre de s’exprimer. Mais pas la mienne. Je tiens à rester honnête, vous me comprenez. J’ai un métier qui me suffit. Comment croire ceux qui prétendent me l’apprendre, et en en bafouant les règles fondamentales ?

Francis Ponge cité par Claude Mauriac dans Le Temps immobile, p.424 (22 décembre 1952)

Budapest 1956

Il y a quelques années, j'ai emprunté Le Gang des philosophes, de Tibor Fischer, à la bibliothèque rue Mouffetard. Le livre m'a plu (encore un livre dans la catégorie loufoque), j'ai donc entrepris Sous le cul de la grenouille.

"Tibor Fischer est né en 1959 à Londres de parents hongrois", nous indique laconiquement la quatrième de couverture. Sous le cul de la grenouille décrit la survie d'un jeune homme, Gyuri, dans Budapest de décembre 1944 à octobre 1956. C'est un livre drôle et désolant, racontant les mille et une malices de quelques jeunes gens devenus basketteurs pour échapper (un peu) à la chappe communiste. Les anecdotes sont tristes, amères ou totalement déjantées. Les détails révoltants, injustes ou stupides s'insèrent naturellement dans la vie quotidienne, seul Gyuri, poète, amoureux, rêveur, semble en souffrir et ressentir un malaise: fuir, donc, mais fuir où?
On avance ainsi dans le récit, de scène en scène, sans jamais s'ennuyer, même si le tout est un peu décousu.

Une escapade hors de Budapest (je rajoute des sauts de ligne pour faciliter la lecture à l'écran):

Ladanyi revenait chez lui à cause du camarade Farago. Ce Farago avait été longtemps, semblait-il, un élément clé de la vie à Halas. Ladanyi en gardait un vif souvenir, bien qu'il fut parti à quatorze ans pour étudier à Budapest. «Farago était à la fois l'idiot du village et le voleur du village. Dans un petit coin comme ça, il faut cumuler.» Mais ce petit village ne montrait une très grande tolérance vis-à-vis des fauteurs de troubles autochtones.

La guerre et la Croix Fléchée changèrent cela. Octobre 1944 était bien le dernier moment auquel les villageois s'attendaient à voir Farago. Il était passé des méfaits à la petite semaine — faucher des tournesols, piquer des abricots, kidnapper des cochons — à l'administration du district sous contrôle nazi. Ladanyi ne s'étendit pas sur ses agissements de l'époque. «Mieux vaut pour vous les ignorer.»

Les citoyens de Halas ne s'attendaient pas à revoir Farago après 1944 parce qu'il avait pris six balles dans le buffet et que la carriole l'avait conduit à la morgue de Békéscsaba où la police déposait ses victimes non réclamées de décès inexplicables. A l'époque, les corps égarés intéressaient encore la bureaucratie; un peu plus tard personne n'y aurait pris garde.
C'est au moment où on étendait Farago sur une table de la morgue qu'il se plaignit, très bruyamment pour un cadavre, d'avoir le gosier sec.

Les villageois furent donc étonnés de le revoir. «On m'a juste donné un revolver à six coups, est-ce ma faute?» fit dans la csarda une voix chargée de reproche. Ce n'était pas la première fois qu'on attentait à la vie de Farago. Un mois auparavant, alors qu'il avait reçu l'hospitalité d'un fossé bien plus proche de l'endroit où il s'était soûlé à rouler que de son domicile, quelqu'un avait balancé là une grenade pour lui tenir compagnie. La grenade n'avait pas réussi à débarrasser le monde de Farago, même si elle l'avait débarrassé de sa jambe gauche, mais l'ardeur de celui-ci à servir ses mentors allemands n'en avait pas été attiédie, d'où l'exercice subséquent de tir à la cible.

C'est le curé du village qui suggéra alors un autodafé. Lorsqu'on apprit que Farago, une fois de plus, avait le nez enfoncé dans l'oreiller sous le poids d'une masse d'alcool, des mains anonymes mirent le feu à sa maison en pleine nuit. Il devait être carbonisé dans un vrai coma éthylique car le feu put carboniser la porte d'entrée, puis réduire les deux maisons voisines sans qu'il en perdît un ronflement. «Le curé avait suggéré ça? s'étonna Gyuri. — Qui sait? répondit Ladanyi. Si on disposait du texte original des Commandements, on y trouverait peut-être bien une note en bas de page prévoyant une dispense dans le cas de Farago.»

Quand Halas sut que Farago, tournant avec le vent politique, briguait le poste de secrétaire du parti communiste local, on décida de passer aux choses sérieuses. En pleine nuit, on le traîna hors de chez lui ivre mort et comme un poids mort. Ses mains furent liées dans son dos, une corde jetée en travers d'une branche, un nœud passé à son cou. On le hissa, la branche cassa, et ses hurlement éveillèrent la curiosité d'une patrouille russe qui passait par là.
De cette élévation nocturne, Farago conserva un collier de meurtrissures et l'habitude de porter un revolver : il avait senti que certaines personnes ne l'aimaient pas vraiment.
«Je tire, avait-il annoncé dans la csarda, et je ne prends même pas la peine de poser des questions après.» Cette déclaration suivait la mort du villageois auquel on attribuait le mérite de l'avoir six fois transpercé.

À l'origine du retour de Ladanyi se trouvait un petit vignoble de deux hectares, à bonne distance de Halas, qui produisait un vin si âcre que Farago était pratiquement le seul à accepter d'en boire. Ce vignoble avait été légué à l'Église (sans doute par malveillance), bien que son revenu annuel suffît tout juste à faire épousseter l'autel.
Farago, en sa qualité de premier secrétaire et de maire de la commune de Halas-Murony, avait décrété que ce vignoble devait être retiré à la garde des fournisseurs d'opium du peuple et placé sous l'hégémonie du prolétariat. Le village se tourna alors vers Ladanyi parce que c'était quelqu'un qui avait été à Budapest, qui avait regardé dans les entrailles des livres, parce qu'il avait aspiré ses premières goulées d'air à Halas, parce qu'il était un membre à part entière de la Compagnie de Jésus et parce qu'il avait fait tomber le record des cinquante œufs.
Bien qu'il eût quitté le village quinze ans auparavant et n'y fût revenu en week-end qu'une fois dans l'intervalle, Ladanyi y restait une célébrité et la source d'une immense fierté. Combien d'autres localités pouvaient se vanter d'avoir leur juif du village chez les jésuites? Et puis il y avait les récits qui serpentaient jusqu'ici, sur la manière dont Ladanyi faisait son chemin à l'Université de droit, sur les tournois d'omelettes et sur sa participation aux guerres du goulasch qui avaient éclaté à la fin des années trente dans les restaurants de Budapest.
[...]
Mais celui-ci avait raccroché couteau et fourchette, non sans avoir battu pour la seconde fois le record des cinquante œufs, après que le rédacteur du Pesti Hirlap fut tombé mort face à lui d'un arrêt cardiaque non sans rapport avec l'omelette de quarante-six œufs qu'il venait d'avaler. Ce brusque trépas dînatoire, au moment, de surcroît, où Ladanyi réalisait qu'il voulait entrer dans la Compagnie, mit fin à sa carrière gastronomique, sans porter atteinte à sa renommée à Halas. Aussi, quand Farago apprit qu'il venait plaider pour le vignoble, il lança simplement ce défi: «Réglons ça à table.»
[...]
À présent, tout le village tendait le cou : Farago, visiblement, perdait pied, contemplant avec ressentiment son bol plein.
«Comme on dit, articula-t-il en cherchant son souffle, il n'y a pas de place pour deux joueurs de cornemuse dans la même auberge. Nous, la classe laborieuse... nous, l'instrument du prolétariat international... nous défendons les gains du peuple...» Là, il coinça, tomba de sa chaise et, comme s'il vomissait sa propagande, vida son estomac sur le plancher. Il sembla mûr à Gyuri pour les derniers sacrements.
Ladanyi ne parut pas s'en inquiéter. «Voici quelques documents que le père Orso a, je crois, préparés à votre signature», dit-il.
[...]
Neuman rompit le silence du pélerinage: «Est-ce que cet accord vaut réellement quelque chose? Si je peux me permettre, ce Farago m'a l'air capable de baiser sa grand-mère pour le prix d'un verre de rouge ou même pour rien.
— Ecoutez, dit Ladanyi, il faut se dire que nous avons joué ce soir une moralité. On m'a demandé de venir. Je ne pouvais pas refuser. Je doute qu'à l'avenir cela fasse la moindre différence, pas à cause de l'improbité de Farago, mais à cause de tout ce qui se passe dans le pays. C'était un soir de victoire miniature dans les longues années de défaites qui s'annoncent. J'espère qu'il comptera pour les gens de Halas.

Tibor Fischer, Sous le cul de la grenouille, p.75 et suivantes dans l'édition de poche

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