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Exposition Jean-Paul Marcheschi du 29 avril au 30 septembre 2011

Une lecture de Camille morte par Hervé Lassïnce aura lieu le 29 et 30 avril. Elle sera suivie de la projection du film Vers la flamme réalisé par Stéphane Bréart et Julien Filoche.








Présentation de l'exposition

À l'occasion de la deuxième présentation des œuvres de Jean-Paul Marcheschi dans son nouveau lieu du 1er arrondissement à Paris, sont présentés des œuvres murales de grande taille, des objets et des sculptures.

Dans cette exposition personnelle intitulée «L'Astre noir», l'artiste poursuit, dans des formes nouvelles, une exploration de la nuit, de la matière noire, de la mémoire et des corps, commencée voilà plus de trente ans. Envisagé depuis les commencements comme une « chrono-biologie totale » de l'existence, l'œuvre, à travers un langage qui lui est propre - la flamme, le verre, le bronze, le papier -ne cesse de conquérir de nouveaux espaces, de nouveaux thèmes, de nouveaux lieux. Depuis les Onze mille nuits (1987-2001) jusqu'à la Voie lactée (2007, vaste voûte de lumière de 35 x 14 m, installée dans la station Carmes du métro de Toulouse) et plus récemment l'exposition «Les Fastes», dans le musée de la préhistoire de Nemours (2009-2010), où fut investie aussi la forêt alentour, c'est un «contre-monde» cohérent et tendu, où le livre et la poésie tiennent une place centrale, peu commune, qui a fini par se constituer. L'air, la terre, l'écriture, le feu et plus récemment l'eau, à travers la présence accrue des Lacs, forment l'alphabet principal du peintre et sculpteur Jean-Paul Marcheschi. Noir et solaire, intime et anonyme, ce sont là les caractéristiques principales de ces États du feu.

Œuvres présentées
- Âmes mortes: l'œuvre à dominante claire, composée de fils de suie, évoque les électroencéphalogrammes du sommeil. Sur ces tracés tremblants, ces ondes, viennent se déposer des objets incertains et sans noms. Ils flottent tels des corps élémentaires déposés sur la grève : scalps, ecce homo, débris de mèches enduits de cire, fagots ou méduses, tous sont des rejets du feu. Ce sont des âmes mortes.

- Trois fragments de la Voie lactée : rétroéclairées, ces pages noircies, enserrées dans des boîtes de lumières, sont extraites de l'installation permanente dans le métro de Toulouse.

- L'Homme clair, Visions, L'Astre noir, Mers de nuages, Stèles (murales) et NY-Volcans : sculptures-objets montrées pour la première fois à Paris. Ces corps noirs, immatériaux, très volatiles, sont composés de suie non fixée, déposée sur 1 à 12 plaques de verre ou de plexi enchâssées dans des boîtes transparentes.

- Crâne-enfant : ce tableau quasi carré (1,2 x 1 m) appartient à la manière « pétrée » de l'artiste. Haut en matière, il a la consistance et la dureté de la sculpture.

Bronzes et cires : L'Ithyphallique, Horus, Ecce homo, Freux, Sanglier.

Suite Dante : composition murale d'antiphonaires et de peinture illustrant la Divine Comédie. Suie, cire, mine noire sur papier.


Exposition des œuvres de Jean-Paul Marcheschi jusqu'au 10 juillet

Marcheschi expose ses œuvres (quelques œuvres) dans son nouvel atelier, deux pièces aux beaux volumes permettant l'accrochage de plusieurs toiles d'un peu plus d'un mètre de côté (sans compter l'immense fleuve Maroni).
J'ai choisi mes deux toiles préférées, il ne me reste qu'à me trouver une Liliane Bettancourt.

Il suffit de prendre rendez-vous (Osez ! Téléphonez l'après-midi (jamais le matin) à l'un de ces numéros: 01 40 39 03 09 ou 01 40 39 07 72 ou 06 09 56 22 58 ).
Ou tentez votre chance en passant.

ouverture de 14 à 19 heures.
Adresse de l'atelier: 5-7, rue des 2 Boules 75001Paris

Code porte: A1846 Code cour RDC droite: B1407

Appel à souscription pour les Livres rouges de Jean-Paul Marcheschi

Le site de la SLRC, rénové, nous annonce sans plus de précision une lecture de Jacques Roubaud dans les ateliers de Jean-Paul Marcheschi le 26 juin.

(A ce propos, je ne peux que vous recommandez chaleureusement le catalogue des Fastes contenant des poèmes inédits.)


Je pars à la recherche d'informations supplémentaires sur le site du peintre — en vain — mais j'y découvre ceci :

La Galerie Plessis et les Editions du Phâo ouvrent une souscription en faveur de la publication intégrale des volumes de la Bibliothèque des Livres Rouges - 1981-2010 - de Jean-Paul Marcheschi.


Paraphrasant encore un coup Mallarmé, on pourrait dire que tout, chez Marcheschi, existe pour aboutir à un dessin. Mais il n'est même pas besoin de paraphraser. Car le mythe fondateur et final, étrangement de la part d'un peintre (qui convoque, il est vrai, tous les styles et toutes les traditions, comme tous les moyens d'expression, de l'encre de Chine à la merde, du foutre à l'or) c'est ici, au-delà du dessin, le Livre. Chaque dessin, chaque chose vue, chaque minute vécue n'est jamais, dans cette œuvre, qu'une page d'un livre à venir: un de ces beaux livres reliés de rouge vif, couleur du sang qui bat, où nous serons un jour, et le bonheur; où nous sommes déjà, puisque toute leur alchimie, ludique et obstinée, vise à combler la béance qui nous sépare d'eux, et les signes du monde.

Renaud Camus, Chroniques achriennes, p.135

Jean-Paul Marcheschi expose à Nantes à partir du 2 octobre.

L'ouverture de l'exposition aura lieu en musique le 2 octobre 2008 à 20 heures à la cathédrale Saint-Pierre.

Si vous souhaitez recevoir des invitations pour le vernissage, merci de m'envoyer un message en précisant le nombre d'invitations qui vous serait utile.

NB : sur le site de Jean-Paul Marcheschi.

PS: si vous assistez à cette ouverture, ne vous laissez pas intimider et n'hésitez pas à saluer Jean-Paul Marcheschi : il sera ravi de vous rencontrer.
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