J’aurais désaprouvé Griselda pour ce sentiment, si Marie n’était entrée juste à ce moment avec un gâteau de riz à moitié cuit. Je protestai assez timidement, mais ma femme fit observer que c’était toujours ainsi que les Japonais mangeaient le riz et qu’il fallait voir là l’explication de leur merveilleuse intelligence.

— Je crois même, ajouta-t-elle, que si l’on vous servait un pudding comme celui-ci tous les jours jusqu’à dimanche, vous feriez un sermon magnifique.
— Dieu m’en garde, dis-je en frissonnant…

Agatha Christie, L'affaire Prothero, premier chapitre