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Billets pour la catégorie Poe, Edgar Allan :

vendredi 3 avril 2020

A perdre le souffle

Je me souviens de cette nouvelle de Poe.

L'homme sans souffle ou Loss of Breath.

mardi 11 novembre 2008

15 enquêtes policières, souvenirs

Bizarrement, A. a ramené d'Allemagne une soudaine passion pour Arsène Lupin. Elle vient de terminer les quatre que nous avons à la maison, j'exhume pour elle un livre de mon enfance, 15 enquêtes policières.
J'aimais beaucoup cette collection, elle est à mes yeux aussi mythique que les Contes et légendes blancs au dos rayé d'or.

C'est dans ce livre que j'ai lu pour la première fois Maurice Leblanc, Conan Doyle et La lettre volée d'Edgar Poe. Il m'en restais trois images, trois souvenirs-flash: celui d'un clochard aux pieds propres, celui d'un accusé décidant d'utiliser "un truc de la communale" et celui de l'enfant gagnant toujours au jeu de pair ou impair. Mes souvenirs avaient confondu les deux derniers, sans doute à cause de l'âge des enfants. Je ne me souvenais plus que la description du jeu de pair ou impair était de Poe.

» J'ai connu un enfant de huit ans, dont l'infaillibilité au jeu de pair ou impair faisait l'admiration universelle. Ce jeu est simple, on y joue avec des billes. L'un des joueurs tient dans sa main un certain nombre de ses billes, et demande à l'autre: «Pair ou non?» Si celui-ci devine juste, il gagne une bille; s'il se trompe, il en perd une. L'enfant dont je parle gagnait toutes les billes de l'école. Naturellement, il avait un mode de divination, lequel consistait dans la simple observation et dans l'appréciation de la finesse de ses adversaires. Supposons que son adversaire soit un parfait nigaud et, levant sa main fermée, lui demande: «Pair ou impair?» Notre écolier répond: «Impair!» a et il a perdu. Mais, à la seconde épreuve, il gagne, car il se dit en lui-même: « Le niais avait mis pair la première fois, et toute sa ruse ne va qu'à lui faire mettre impair à la seconde; je dirai donc impair. Il dit: «Impair», et il gagne.
» Maintenant, avec un adversaire un peu moins simple, il aurait raisonné ainsi: «Ce garçon voit que, dans le premier cas, j'ai dit «Impair», et que, dans le second, il se proposera — c'est la première idée qui se présentera à lui — une simple variation de pair à impair comme a fait le premier bêta; mais une seconde réflexion lui dira que c'est là un changement trop simple, et finalement il se décidera à mettre pair comme la première fois. Je dirai donc pair.» Il dit «Pair!» et il gagne.

Edgar Poe, La lettre volée

J'avais huit ou neuf ans, cela m'avait beaucoup impressionnée. Lors des longs voyages en voiture, je passais des heures à poursuivre le raisonnement: «mais il va penser que je vais penser qu'il n'a pas changé, donc il va changer, donc il faut que je réponde...» etc.
Plus tard, je fus très forte au "Menteur" (le jeu de cartes), tant pour ne pas me faire prendre que pour prendre les autres.

dimanche 16 septembre 2007

Aux origines du fantastique

— Voilà encore une de vos idées bizarres, dit le préfet qui avait la manie d'appeler bizarres toutes les choses situées au-delà de sa compréhension, et qui vivait ainsi au milieu d'une immense légion de bizarreries.

dans les deux premières pages de La lettre volée, d'Edgar Poe, traduit par Baudelaire

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