Lui qui, dix ans auparavant, demandait à Michel Scot s'il y avait un espoir de revenir après la mort pour assouvir sa haine implorait maintenant que ses ossements pussent se relever après sa mort pour détruire Viterbe. Car il ne pourrait assouvir sa soif de sang s'il ne mettait pas le feu à la ville de sa propre main. S'il avait un pied au Paradis, il le retirerait, pour se venger de Viterbe.

Ernst Kantorowicz, L'Empereur Frédéric II, p.530 (Gallimard, 1987)