Handicap
Par VS, lundi 11 juillet 2011 à 22:44 :: Mauriac, Claude :: #1616 :: rss
Claude Mauriac déjeune avec André Malraux.
Moi-même, je me découvre pour la première fois sans complexe à son égard. Non certes que nous parlions d'égal à égal. Mais je ne me sen plus écrasé. Je n'ai pas la prétention de faire le poids, mais je lui réponds, je l'interromps, cela n'est jamais arrivé, c'est la première fois qu'il y a dialogue entre nous. Je joue le jeu, le jeu de l'intelligence avec le plus intelligent de nos contemporains. J'ai, il est vrai, un avantage: il ne boit pas (plus) d'alcool (il prend des jus de tomate et, à la fin, une orange pressée) et je bénéficie, moi, de ce que m'apporte une excellente demi-bouteille de bordeaux, qu'il a choisie et que l'on a décantée.
Claude Mauriac, Et comme l'espérance est violente, p.148, Grasset, 1976
Commentaires
1. Le mardi 12 juillet 2011 à 11:26, par Bashô
2. Le mardi 12 juillet 2011 à 22:17, par VS
3. Le mercredi 13 juillet 2011 à 09:34, par gebe
4. Le mercredi 13 juillet 2011 à 23:17, par VS
5. Le jeudi 14 juillet 2011 à 10:31, par lecteur
6. Le jeudi 14 juillet 2011 à 18:40, par VS
7. Le samedi 16 juillet 2011 à 16:47, par gebe
8. Le dimanche 17 juillet 2011 à 11:26, par Bashô
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